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Jean-Luc Debève -...
Une photographie qui ne fige pas le temps : elle fait l’épreuve du temps !
Photographe depuis toujours, j’ai opté depuis 22 ans pour une expression photographique qui s’inscrit dans une recherche permanente autour du dialogue qui se joue et se noue entre l’image et son support. Je me vis un peu comme un chimiste qui, le temps d’une œuvre se fait grand couturier choisissant ses textures, fabriquant sa chimie l’inflige à ses images, les ré- ajuste, les rehausse, d’une pointe de fusain, parfois d’aquarelle ou plus modestement les livre à l’épreuve du temps... car mes photos ne le fige pas; bien au contraire, elles l’exprime à partir de la matière après avoir été baignées, insolées, oxydées. Ces procédés se caractérisent sur ces surfaces, ces supports, de façon singulière. Chaque épreuve produit une œuvre artistique absolument unique et i-reproductible. C’est par le trouble nocturne de la matière que le support et l’image visible advient, se défigure ou se souvient.
Si j’ai choisi d’expérimenter mes propres émulsions sur des papiers faits main c’est parce que ces papiers artisanaux, organiques, offrent une inépuisable variété de grain, d’épaisseur et de textures. J’exploite le fruit du hasard, la pliure, la déchirure, la transparence, la rugosité ou l’apparition de tâches comme des évènements chargés d’infinies possibilités de sculpture de la lumière et de l’image. Ainsi, je combine l’empreinte du geste à celle de la lumière à celle du papier choisi de façon à livrer toutes ses potentialités graphiques. J’invite mes images à s’humilier dans la matière et transcender leur force intrinsèque. Il en résulte des tableaux photographiques qui échappent à toute tentative de standardisation. Loin du prêt-à-photographier, ils sont une proposition d’une autre matérialité. Les collectionneurs intrigués ou touchés par ces “techniques mixtes” appliquées à la photographie sont garantis d’un tirage limité à un seul exemplaire de l’œuvre qu’ils se proposent d’acquérir. -
Frédéric Ardiet...
La gestuelle, utilisée par ce peintre, développe depuis plusieurs années les variations infinies et multiples opérées par un corps humain.
Ses signes, ses traces nous touchent car elles semblent venir de très loin.
Les Anthropomorphies ont un lien étroit avec les premières traces humaines, nichées aux creux des parois rocheuses.
Outre l’art pariétal, elles évoquent parfois l’aspect énigmatique des premières écritures.
On y trouve aussi l’élégance de la chorégraphie, la brutalité du combat, le dynamisme du sport.
Elles ont le charme et la surprise de nos différentes rencontres.
Elles résument et expriment nos vies toutes entières.
Le mouvement est toujours présent, la musique est intimement liée. Le rythme lent ou rapide, l’espace plus ou moins occupé par les gris colorés ou les couleurs vives; la texture pâteuse ou très diluée de l’acrylique, sont autant de variantes possibles offertes aux regards.
Les mutations corporelles sont notées, enregistrées avec dextérité, filtrées par la mémoire et déposées sur les planches successives qui chaque fois surprennent, amusent et enthousiasment un large public.
Les variations colorées se succèdent en utilisant la technique du collage. Papiers, peints librement avec toute une palette de couleurs et de gestes; emballages imprimés ou tickets de métro, deviennent matière où se dessinent, se découpent les silhouettes et les formes qui
s’assemblent dans des compositions picturales.
Atelier
16 rue Ramey, Paris 18e
07 68 24 18 50
Prochaines exposition
Portes Ouvertes Portes d'Or
juin 2023
33 bis rue Doudeauville, 75018 PARIS
ART CAPITAL
Salon du dessin et peinture à l'eauFévrier 2023